Au début du printemps, nous sommes partis quelques jours dans l’Aisne, l’un des 5 départements de la région Hauts-de-France et sans doute le plus méconnu. Des vignobles de coteaux de la vallée de la Marne, aux paysages de bocage de la Thiérache, en passant par les villes historiques de Laon et Soissons, nous avons découvert un petit bout de Picardie qui a su nous surprendre. Dans cet article de blog, on vous partage nos coups de cœur et nos bonnes adresses pour un week-end dans l’Aisne. Nul doute que vous aurez vous aussi envie de découvrir cette destination encore peu fréquentée, le tout à seulement 1 heure de Paris !

 

Que faire dans l’Aisne en un week-end ? Nos incontournables

 

— La vallée de la Marne

 

Visiter une cave à champagne

 

Notre week-end dans l’Aisne commence à Trélou-sur-Marne, dans la vallée de la Marne. Nous sommes ici pour en savoir plus sur l’un des trésors gastronomiques du département : le champagne AOC. Nichés à l’extrême sud de l’Aisne, aux portes de la Champagne et de la région Grand Est, les paysages découpés de la vallée de la Marne abritent des vignes qui jalonnent la route touristique du Champagne, un itinéraire de 90 kilomètres de Château-Thierry à Epernay. Si le vignoble axonais est encore peu connu du grand public, il compte tout de même pour 10% de la production nationale de champagne.

Loin de la frénésie des grandes maisons champenoises qui accueillent des millions de visiteurs chaque année, quelques producteurs sur les 560 que comptent l’Aisne se sont ouverts à l’oenotourisme et proposent de visiter leur domaine de manière intimiste. Parmi eux, la maison Méteyer, producteurs de père en fils qui perpétuent la tradition depuis 1860. Cette exploitation familiale de 14 hectares récompensée par de nombreux prix produit les 3 principaux cépages du champagne : le Pinot Noir, le Meunier et le Chardonnay. Ici, la maturation des bouteilles est de 2 ans minimum alors que l’Appellation d’Origine Contrôlée exige un vieillissement de 15 mois pour obtenir le label. Pas de doute, nous qui sommes des néophytes, on est tombés au bon endroit pour tout connaître du précieux nectar lors de week-end dans l’Aisne !

Nadia, notre guide, a le don pour transmettre sa passion et son amour pour ce produit d’exception en nous faisant notamment visiter le musée avec ses outils de production d’antan et la cave. Grâce à elle, nous avons pu appréhender l’histoire millénaire et les techniques de fabrication de ce vin effervescent. Si la dégustation de différents crus à l’issue de la visite réveillent nos palais, le clou de la visite est la virée dans les vignes à bord d’une authentique Dyane ! La balade dans cette voiture mythique est à ne pas rater si vous voulez sillonner ce cadre d’exception de manière insolite. Si vous le pouvez, privilégiez la mi-mai/mi-juin ou l’automne pour voir les vignes parées de leurs plus belles couleurs, à l’image de la flamboyante vallée du Douro au Portugal au mois de novembre.

Maison Méteyer | Informations pratiques
La visite guidée du musée et des caves coûte 8€ (gratuit pour les – de 12 ans). Il existe d’autres formules à partir de 16€ / personne incluant la dégustation des cuvées et la visite du vignoble. Des ateliers initiation et des masterclass sont également proposés.
Plus d’informations sur leur site internet : Champagne Météyer

 

Découvrir Château-Thierry, la médiévale

 

Ville natale de Jean de la Fontaine, Château-Thierry est avant tout une cité médiévale bordée par la Marne, au cœur du vignoble champenois. C’est à pied, en compagnie de Jean-Bernard, guide indépendant, que nous arpentons les ruelles de celle qui est aujourd’hui l’une des principales villes de l’Aisne, en commençant par la Place de l’hôtel de ville. Très vite, nous sommes surpris par l’influence américaine qui a essaimé partout dans la ville. En fait, Château-Thierry ayant été partiellement détruite lors de la Première Guerre mondiale, il a fallut vite reconstruire dans les années 20, d’où les bâtiments de style Art Déco érigés ici et plus généralement un peu partout dans les Hauts-de-France. Avec Jean-Bernard, nous pénétrons dans l’église méthodiste américaine qui fait face au cinéma Art Déco pour y admirer les vitraux dépeignant plusieurs maréchaux de la Grande Guerre dont Pétain et Nivelle. La découverte de Château-Thierry se poursuit en empruntant la rue du Château qui conduit au donjon et aux ruines médiévales, gardés par des portes dont l’une a vu passer Jeanne d’Arc en 1429. Depuis le chemin de ronde, de jolis points de vue embrassent le centre historique et la vallée au loin. Sur le retour, nous passons devant un bel hôtel particulier abritant le musée consacré à Jean de La Fontaine. Fermé pour travaux jusqu’en 2025, il faudra qu’on se reprogramme un week-end dans l’Aisne pour le visiter ! Avant de quitter Château-Thierry, faites un détour par l’office de tourisme pour voir le moteur de l’avion de Quentin Roosevelt, aviateur de l’US Army et fils du président Theodore Roosevelt, abattu en 1918 tout près de là. Il repose maintenant au cimetière américain de Colleville sur mer dans le Calvados, aux côtés de son frère Theodore Roosevelt Junior, mort en Normandie en 1944.

 

Monter jusqu’au Monument américain de la Côte 204

 

A 10 minutes de Château-Thierry, le Monument américain de la côte 204 est un passage obligé dans l’Aisne pour les passionnés d’histoire et d’architecture. Ce site monumental situé en lisière du bois Belloy rend hommage aux milliers de soldats français et américains qui ont combattu lors de la seconde bataille de la Marne en juillet 1918. Bâti dans le pur style Art Déco, les deux grandes statues représentant Marianne la Française et Columbia l’Américaine symbolisent l’amitié franco-américaine. On a peine à imaginer que ce lieu qui offre un somptueux panorama sur Château-Thierry et la paisible vallée de la Marne a été le théâtre de combats meurtriers. Derrière le parking, plusieurs sentiers de randonnée se prêtent à de belles balades en forêt.

 

— Le Soissonnais et le Valois

 

Le village romantique de la Ferté-Milon

 

A 30 minutes en voiture de Château-Thierry, à la frontière avec l’Oise et la Seine-et-Marne, La Ferté-Milon est une étape incontournable d’un week-end dans l’Aisne. C’est un charmant village à l’atmosphère médiévale avec ses ruelles pavées et ses vieilles maisons typiques. Bordée par le canal de l’Ourcq, la Ferté-Milon est la patrie de Jean Racine qui y passa son enfance. Un musée lui est d’ailleurs consacré mais il était fermé lors de notre passage. Le petit bourg abrite aussi quelques monuments remarquables comme la passerelle Eiffel construite 20 ans avant la célèbre tour ou l’église Saint-Nicolas et ses verrières du XVIème siècle. Ne ratez pas non plus le château inachevé de Louis d’Orléans en surplomb du village et ses ruines romantiques. La grande esplanade au pied des murailles offre un beau point de vue sur la Ferté-Milon.

 

Où dormir à La Ferté-Milon ?

 

Lors de notre séjour à La Ferté-Milon, nous avons posé nos valises à La Fontaine Racine, une magnifique maison d’hôtes située en plein cœur du village, à deux pas de la passerelle Eiffel. Dès notre arrivée nous avons été subjugués par la beauté des lieux et par la gentillesse de Geoffrey, le jeune propriétaire qui nous a accueilli à bras ouverts. Lassé de la vie parisienne, Geoffrey est revenu dans l’Aisne dont il est originaire au bout de quelques années pour prendre les rennes de cet hôtel particulier du XVIème siècle. Agencée autour d’un superbe jardin donnant sur le canal de l’Ourcq, La Fontaine Racine abrite au premier étage 5 chambres décorées avec goût. L’établissement fait aussi table d’hôtes, une prestation que nous vous recommandons vivement de réserver ! Le diner à base de produits locaux était un pur délice, tout comme le petit-déjeuner copieux le lendemain matin.

La Fontaine Racine | Informations pratiques
? Adresse : 9 Rue Pomparde, 02460 La Ferté-Milon
? Tarif : à partir de 80€ la nuitée pour 2 personnes, petit-déjeuner compris. Formule table d’hôtes le soir à 25€.
? Site internet : La Fontaine Racine
>> Réservez votre nuit à La Fontaine Racine

 

Incursion en forêt de Retz

 

Située à la frontière avec l’Oise, la forêt de Retz est la plus grande forêt domaniale de l’Aisne et la première hêtraie de France. Son nom ne nous était pas totalement inconnu car lors de notre week-end brame du cerf dans le département voisin, nous avions fait une sortie avec un guide de l’ONF, en forêt de Retz justement. A l’époque, nous ne nous étions pas attardés faute de temps, même si nous avions entrevu la perspective de belles balades dans ce bois mystérieux. Quand la possibilité de découvrir la forêt de Retz plus en profondeur s’est présentée durant ce week-end dans l’Aisne, nous n’avons pas hésité une seconde !

Cette fois-ci, nous nous sommes rendus dans ce massif forestier pour une raison précise : monter au sommet de la tour Mangin. Cet observatoire reconstruit pour le centenaire de la fin de Grande Guerre est une réplique de la tour en bois qui permit au général Mangin de mener la contre-offensive victorieuse de Villers-Cotterêts face aux Allemands en juillet 1918. Haute de 25 mètres, la tour s’intègre bien dans le paysage et se confond avec les hêtres. L’observatoire sur 8 étages permet d’avoir un aperçu sur la vie de la forêt (et de ses habitants), son histoire ainsi que la bataille décisive qui devait mener à l’Armistice. Du dernier étage de la tour Mangin, la vue est sur la forêt et le plateau de Soissons est à couper le souffle ! Depuis la tour Mangin, les nombreux sentiers de randonnée qui parcourent la forêt de Retz sont l’occasion de s’oxygéner et se ressourcer, à pied ou en vélo. Une chouette idée de sortie nature lors d’un week-end dans l’Aisne !

 

L’abbaye Saint-Jean-des-Vignes de Soissons

 

En route pour le lac de l’Ailette, nous avons fait un arrêt à Soissons, la première capitale du Royaume des Francs et 2ème ville de l’Aisne. Si Soissons et ses environs mérite qu’on y consacre une bonne journée, nous avons seulement visité l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes. De ce bel édifice construit il y a près d’un millénaire et qui fut l’un des plus riches au Moyen-Age, il ne subsiste que des ruines mais il dégage une réelle majesté. En franchissant la porte du réfectoire – le seul bâtiment intact – on a du mal à se figurer que 150 moines pouvaient s’y entasser. Le cloitre Renaissance et ses vestiges ajoutent un côté romantique à cet ensemble charmant.

 

Où manger à Soissons ?

 

Lors de notre passage rapide par Soissons, nous avons mangé au restaurant La Cathédrale, situé comme son nom l’indique face à à la cathédrale. A la carte de cette adresse à la décoration néogothique industrielle : des plats typiques de l’Aisne comme le soissoulet (la version picarde du cassoulet faite à base de haricots de Soissons) et de nombreux plats italiens puisque le patron a des origines transalpines. Coup de cœur assuré pour le burger pesto/gorgonzola et le risotto à la crème de truffe !

 

— Le Laonnois

 

Balade à vélo du lac de l’Ailette aux ruines de l’abbaye de Vauclair

 

Dans l’après-midi, nous faisons route vers le lac de l’Ailette et la forêt de Vauclair, au sud de Laon. La départementale que nous empruntons suit une partie du funeste Chemin des Dames, l’une des batailles les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale. Dans le secteur, il ne faut surtout pas rater la visite de la Caverne du Dragon, une forteresse souterraine qui est aujourd’hui l’un des hauts lieux du tourisme de mémoire dans l’Aisne. Nous aurions aimé la découvrir si nous avions eu plus de temps… Après avoir posé nos valises à l’hôtel du Golf de l’Ailette où nous allons passer la nuit, nous ne perdons pas une minute et récupérons les vélos qui nous sont réservés. En effet, depuis le début de notre séjour dans l’Aisne, la météo a la fâcheuse habitude de se couvrir en fin de journée. Espérons que le soleil soit de la partie et qu’on ait droit à un beau sunset sur le lac !

Casques vissés sur la tête, c’est parti pour une balade tranquille le long de la voie verte et ses paysages variés et bucoliques. On passe tour à tour au bord du lac, sur les pontons en bois dans la forêt, on longe les zones humides et les pâtures avant d’atteindre l’abbaye de Vauclair. Cette abbaye cistercienne du XIIème siècle fût fondée par Saint-Bernard au cœur de la forêt de Vauclair. Même s’il ne reste que des ruines dans cet écrin de verdure, ainsi qu’un jardin de plantes médicinales et un verger, l’atmosphère paisible qui y règne invite à la contemplation et mérite le détour. Sur le chemin du retour, nous n’aurons pas la chance d’admirer le coucher du soleil mais la nature nous a fait un beau cadeau avec l’apparition fugace d’un renard sur le sentier.

 

Où dormir près du lac de l’Ailette ?

 

Avec la construction d’un Center Parcs dont les chalets à l’inspiration canadienne se fondent dans le décor, le lac de l’Ailette est devenu un endroit réputé dans l’Aisne. Pas très habitués à ce concept, nous avons choisi de séjourner à l’Hôtel du Golf, un établissement 4 étoiles avec spa, golf et restaurant offrant une vue imprenable sur le lac. C’est l’adresse parfaite pour se détendre et se ressourcer le temps d’un week-end dans l’Aisne. Nous aurions aimé pouvoir profiter de la piscine découverte et chauffée aux beaux jours mais fin avril il faisait encore frisquet. Le service de location de vélo pour se déplacer et faire le tour du lac est très appréciable. Tout comme la possibilité de siroter un cocktail au bar et de diner dans le chic restaurant de l’hôtel avec vue sur le lac.

Hôtel du Golf de l’Ailette | Informations pratiques
? Adresse : 23 Rue du Chemin des Dames, 02860 Chamouille
? Tarif : à partir de 98€ la nuit en basse saison, petit-déjeuner 17€.
? Site internet : L’Ailette
>> Réservez votre nuit au Golf de l’Ailette

 

Visiter Laon la Magnifique

 

Pour notre dernière journée de ce week-end dans l’Aisne, cap vers Laon, surnommée la Montagne couronnée. Juchée sur un piton rocheux, la ville haute est visible de loin. Nous n’avions aucune image en tête avant de venir à Laon, la préfecture de l’Aisne. Pourtant, cette ville d’Art et d’Histoire, un temps capitale du royaume de France, où vécurent Clovis et Hugues Capet, abrite pas moins de 70 Monuments Historiques. Le plus remarquable d’entre eux est l’imposante cathédrale gothique Notre-Dame. Edifiée au XIIème siècle, elle servit de modèle pour la construction de la cathédrale de Chartres et Notre-Dame de Paris. C’est naturellement sur le parvis de la cathédrale que Marie, notre guide nous a donné rendez-vous pour visiter Laon en une matinée. A taille humaine, la ville haute de Laon (le centre historique) se parcourt à pied ou à vélo grâce au système en libre-service, en toute tranquillité.

Nous commençons donc par la visite de la splendide cathédrale de Laon. Grâce à Marie, nous perçons tous ses mystères, nous comprenons les étapes de sa construction et de sa restauration menée par un certain Prosper Mérimée, nous décryptons les symboles cachés dans les portails et les vitraux, et apprenons qu’à l’époque des bâtisseurs les édifices religieux étaient peints (polychrome). Si les murs ont perdu leurs belles couleurs au fil des siècles, il reste derrière le chœur un Christ polychrome très bien conservé. Sans Marie, nous serions passé à côté de ce trésor. Tout comme nous n’aurions pas eu l’idée de suivre le parcours « Les Hauteurs de la cathédrale » (sur réservation) qui permet d’accéder à la tribune sud et sa galerie des monstres. Cet étage était autrefois réservé aux chanoines qui assistaient à la messe depuis cette plateforme, sans garde-corps !. L’apothéose de cette visite est la montée dans les tours où une superbe vue à 360° sur Laon et ses alentours attend les téméraires qui auront gravi 210 marches très étroites menant au sommet. A déconseiller aux claustrophobes et personnes âgées et celles souffrant de vertige donc.

Visite guidée de la cathédrale de Laon
? Tarif : 6€, réductions
? Site internet : Les Hauteurs de la cathédrale

 

Nous poursuivons la découverte des incontournables de Laon avec la visite des souterrains. Equipés de nos audioguides, nous nous enfonçons dans les entrailles de la citadelle en suivant le parcours labyrinthique d’une galerie longue de 400 mètres. Cette descente hors du temps nous plonge dans la longue histoire géologique et politique de cette ville sous la ville exploitée par l’homme depuis toujours. L’association du côté éducatif et du côté ludique par le biais des projections et jeux de lumière en font une sortie idéale en famille quand il pleut dans l’Aisne.

Visiter les souterrains de Laon
? Tarif : 8€, réductions
? Site internet : Visite des souterrains de Laon

 

A l’issue de la visite des souterrains et juste avant d’aller déjeuner, nous remontons à la surface et revenons sur nos pas pour poursuivre la balade dans la cité médiévale. L’office de tourisme hébergé dans l’ancien Hôtel Dieu jouxtant la cathédrale fournit plan et brochures pour ne rien rater. Promenade des remparts, passage par la porte d’Ardon, flânerie dans les petites rues pittoresques, pause shopping chez les brocanteurs, balade dans la cuve Saint-Vincent sont autant de points d’intérêt à faire lors d’un séjour à Laon et d’un week-end dans l’Aisne.

 

Où manger à Laon ?

 

Nous vous conseillons le restaurant Le Parvis qui se trouve face à la cathédrale. C’est une excellente adresse à Laon ! Les plats sont copieux, l’équipe est aux petits soins et la terrasse offre une très belle vue sur la cathédrale à la belle saison.

— La Thiérache

 

Le Familistère de Guise

 

Site emblématique de l’Aisne, construit au XIXème siècle sous l’égide d’un industriel soucieux du bien-être de ses employés, le familistère de Guise est un incontournable d’un week-end dans l’Aisne. A 45 minutes en voiture de Laon, cet ensemble urbain conservé intact qui interroge notre rapport au travail était révolutionnaire pour l’époque… et l’est encore à l’heure actuelle. Petit retour en arrière : à la fin des années 1850, Jean-Baptiste André Godin, inventeur des poêles à charbon en fonte du même nom grâce auxquels il fait fortune, fait construire une cité ouvrière près de son usine. Ce palais social est un « Versailles pour tous » qui regroupe toutes les infrastructures et équipements dont les ouvriers ont besoin dans leur vie quotidienne : logements, école, crèche, théâtre, piscine, jardins… Le tout géré par les ouvriers eux-mêmes sous la forme d’une coopérative. Les conditions de vie des employés Godin sont améliorées et en conséquence leur productivité augmente. On peut dire que Godin était un visionnaire ! Comptez une bonne demi-journée pour faire le tour des bâtiments et s’imprégner de cette expérimentation sociale unique en France.

Visiter le familistère de Guise | Informations pratiques
⌚ Horaires : le musée est ouvert tous les jours (sauf les lundis de décembre et janvier), de 10h à 18h.
? Adresse : Place du Familistère, Guise
? Tarif : visite libre 10€, guidée 12€.
? Site internet : Familistère

 

Balade à vélo en Thiérache sur la Scandibérique

 

Nous aimons mêler découverte du patrimoine et activités outdoor dès que l’occasion se présente. Les balades à vélo figurent souvent dans le top de nos meilleurs souvenirs. Et ça tombe bien car dans l’Aisne les itinéraires cyclables ne manquent pas. Après la balade sur la voie verte autour du lac de l’Ailette, c’est sur une portion de la Scandibérique que nous avons terminé notre week-end dans l’Aisne. Le nord du département est traversé par l’EuroVelo 3, un itinéraire reliant Trondheim en Norvège à Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne. La portion axonaise entre Guise et Hirson emprunte l’ancienne voie de chemin de fer et serpente entre les paysages bucoliques de la Thiérache, ses villages de briques rouges et ses églises fortifiées. Ce circuit d’une quarantaine de kilomètres permet de découvrir cette curiosité locale que l’on retrouve aussi dans les Ardennes : des églises fortifiées pour protéger les habitants des pillards et les armées étrangères, la Thiérache étant une terre de passage stratégique du Moyen-âge jusqu’au XVIIème siècle.


Notre week-end dans l’Aisne s’achève ici. Même si nous n’avons pas pu tout voir et visiter, ce séjour fut une belle surprise, malgré la météo capricieuse. On espère que comme nous vous vous laisserez tenter par cette destination surprenante à 1 heure de Paris. Merci à Aisne Tourisme de nous avoir permis de découvrir la destination le temps d’un week-end.