L’année dernière, nous avons réalisé un vieux rêve : visiter la Californie. Cette destination mythique nous faisait de l’œil depuis longtemps et il a fallu que l’on s’expatrie à Vancouver pour avoir l’opportunité de découvrir enfin le Golden State.

Nous avons passé plus d’un mois sur les routes de Californie en la traversant du nord au sud, de la frontière mexicaine en faisant une incursion jusqu’en Oregon. Plutôt que de vous dévoiler notre itinéraire dans son intégralité que peu d’entre vous réaliseront faute de temps, nous vous proposons une idée d’itinéraire au départ de San Francisco. Libre à vous de poursuivre ensuite votre road trip vers le sud de la Californie ou un autre Etat (Nevada, Utah, Arizona…) ou bien de prendre l’avion du retour à San Francisco ou Los Angeles par exemple. Nous conseillons cet itinéraire en priorité aux personnes qui ont déjà voyagé en Californie et connaissent ses « incontournables ». Mais si vous êtes féru d’espaces sauvages et êtes allergique aux grandes villes et aux déserts, ce circuit vous conviendra à merveille.

Le nord de la Californie est la région la moins touristique de cet Etat pourtant populaire comme destination de vacances auprès des touristes étrangers. La faute peut-être à des distances parfois importantes entre les différents points d’intérêt (mais c’est aussi le cas dans l’ouest américain) ou la méconnaissance de ses trésors. Et quel dommage! Entre les forêts millénaires, la beauté des côtes découpées, les volcans endormis, les paysages montagneux, l’émerveillement est garanti à chaque étape de ces territoires vierges de toute présence humaine.

 

Road trip en Californie du nord : carte de notre itinéraire et étapes clés

 

 

― Etape 1 : De San Francisco à Muir Woods National Monument

 

Après 4 jours et demi passés à San Francisco, nous traversons une dernière fois le Golden Gate dans l’après-midi en direction de Muir Woods National Monument. Pour la première fois, nous nous promenons au coeur d’une forêt de séquoias géants. Il ne reste aujourd’hui que 5% des sequoias qui peuplaient le nord de la Californie au XIXème siècle, période à laquelle ils ont été abattus en masse. Si vous n’avez pas prévu de visiter le parc national de Sequoia ou de Redwoods, Muir Woods vous permettra d’avoir un bel aperçu de ces arbres majestueux dont certains sont âgés de 3000 ans. Depuis le 16 janvier 2018, vous devez impérativement réserver votre place de parking (8$ par voiture) ou un billet pour la navette (3$ par personne) si vous voulez vous rendre à Muir Woods. Plus d’informations  sur le site de Go Muir Woods.

Le parc doit son nom au naturaliste John Muir dont les écrits ont contribué à sensibiliser le grand public au besoin de protection des espaces sauvages californiens, tel que Yosemite. Muir Woods National Monument est situé à seulement une heure de route de San Francisco. Nous avons passé la fin de la journée du côté de Muir Beach à 10 minutes de là dont les points de vue sur le Pacifique sont à couper le souffle.

 

― Etape 2 : Point Reyes National Seashore, un parc aux allures du bout du monde

 

Point Reyes National Seashore est un parc aux allures du bout du monde qui se mérite. Les paysages sauvages et les falaises déchiquetées nous ont vite fait oublier la route sinueuse et par endroits mal entretenue qui mène à la principale attraction du parc : le Lighthouse (phare) construit en 1870. Là encore, le phare se mérite puisqu’on y accède en descendant les 308 marches d’un escalier étroit battu par les vents. En haut des escaliers, arrêtez-vous à la petite plateforme d’observation pour tenter d’apercevoir les baleines qui migrent de l’Alaska jusqu’au golfe du Mexique.

Point Reyes National Seashore ne se résume pas à son phare et de nombreux sentiers traversent ce territoire préservé. Les balades sont le meilleur moyen d’approcher la faune et la flore de cet écosystème fragile. Nous avons ainsi pu observer des wapitis nains et des éléphants de mer se dorant la pilule sur la plage.

 

― Etape 3 : La vallée de Sonoma, entre terroir et Histoire de la Californie

 

Les régions de Sonoma et de Napa et leurs terres au climat sec produisent tellement de bouteilles que les Etats-Unis sont le 4ème producteur de vin au niveau mondial. Mais ces vallées sont aussi riches d’un passé qui a façonné l’Histoire de la Californie, raison pour laquelle on a fait un détour dans les terres pendant ce road trip. De la côte Pacifique, on a d’abord relié Sonoma, la ville où fut proclamée l’éphémère République de Californie en 1850 et où fut hissé pour la première fois le Bear Flag (le drapeau de la Californie arboré d’un ours).

Le second arrêt dans le comté nous a menés au Jack London State Historic Park sur les pas de l’auteur des romans Croc-Blanc et L’Appel de la forêt. Il posséda une maison à Glenn Ellen, aujourd’hui transformée en musée et où sont exposés les objets lui ayant appartenu, comme autant de témoignages de sa vie remplie de rencontres et de voyages. Dans ce parc, il reste aussi les ruines de la Wolf House, un manoir de 26 pièces parti en fumée en 1913 juste avant qu’il n’y emménage avec sa femme. Jack London mourut 3 ans plus tard à 40 ans d’une crise d’urémie.

Comme on ne pouvait pas repartir de la vallée de Sonoma sans nous arrêter dans un vignoble, on a choisi le domaine du très célèbre Francis Ford Coppola à Geyserville. Les vignes font face à une belle bâtisse qui englobe plusieurs bars de dégustation et un très beau musée dédié aux objets utilisés dans les films du réalisateur. A ne pas rater pour les fans de cinéma !

 

― Etape 4 : Russian Gulch State Park et Mendocino, la côte Pacifique sauvage

 

Après avoir traversé les terres arides du centre, on est heureux de retrouver la côte Pacifique et de prendre la direction du nord vers le parc de Redwoods. Pour ce faire, on est obligés d’emprunter les petites routes qui longent le littoral rocheux car il n’y a pas d’autoroutes et tant mieux! Le comté de Mendocino est connu pour ses paysages sauvages jalonnés de State Parks et d’aires protégées. Cette partie du comté investie par la bruyère et les landes nous rappelle la nature brute de Point Reyes avec ses criques et ses golfes vierges de toute présence humaine. Pour les fans de randonnées, la côte est un formidable terrain de jeux.

Etant donné qu’on ne pouvait pas faire tous les State Parks du coin, notre choix s’est porté sur le très beau Russian Gulch State Park, l’endroit idéal pour prendre un bon bol d’air pur et humer les embruns du Pacifique. Si vous le pouvez, n’hésitez pas à vous arrêter dans l’une des charmantes bourgades du bord de mer comme Mendocino.

 

― Etape 5  : Redwood National Park et State Parks, les plus grands arbres de Californie (et du monde)

 

Voilà une étape que l’on attendait avec impatience : le parc national de Redwood. Et pour cause : c’est ici que l’on trouve les arbres les plus hauts du monde. On avait eu un premier aperçu des séquoias géants au Muir Woods National Monument mais les forêts de Redwood sont sans commune mesure. Les derniers séquoias géants de Californie (en anglais redwoods) sont protégés au sein du parc national de Redwood et des States Parks de Prairie Creek, Del Norte Coast, Humboldt et Jedediah Smith. L’ensemble des parcs Redwoods est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1980.

Nous avons passé 3 jours complets dans le parc national de Redwood, à nous balader au milieu des séquoias sur les sentiers aménagés dans le parc national et les state parks. Le temps semble s’être arrêté dans ce coin de la Californie et ces contrées autrefois peuplées par les dinosaures. Les séquoias côtiers ou à feuilles d’if existent en effet depuis 65 millions d’années ! On s’est sentis vraiment tout petits et insignifiants face à ces géants qui peuvent peser 500 tonnes et dont le tronc peut mesurer 115 mètres mètres de haut.

Pour vivre l’expérience des Redwood au maximum, nous avons campé dans le parc. Se réveiller au pied des séquoais est l’un de nos plus beaux souvenirs de ce road trip en Californie du nord. Si vous aussi vous comptez passer la nuit en camping à Redwood, nous vous recommandons de réserver votre emplacement bien à l’avance.

 

― Etape 6 : Crater Lake National Park, l’étonnant lac cratère

 

C’est vrai, on était censés vous parler de notre road trip en Californie et uniquement en Californie. Mais si on n’avait pas fait un détour dans l’Oregon voisin pour visiter le parc national Crater Lake, on aurait eu comme un goût d’inachevé étant donné que le parc n’est situé qu’à 2 heures de route de la frontière californienne.

L’Oregon est un Etat très sauvage et peu visité qui nous attire depuis longtemps et que l’on aimerait sillonner sur plusieurs semaines. En attendant, nous avons goûté (un peu) à ses richesses en explorant l’unique parc national de l’Etat pendant 2 jours : le superbe parc national de Crater Lake. Comme son nom l’indique, le Crater Lake est un lac de cratère, c’est-à dire un lac rempli d’eau de pluie à la suite de l’explosion d’un volcan qui a laissé un trou béant en son sommet. Il constitue le second lac le plus profond d’Amérique du Nord (594 mètres) après le Lac Tahoe situé à cheval entre la Californie et la Nevada.

Il faut compter près de 2 heures pour faire le tour du lac en voiture mais nous vous conseillons de rester à Crater Lake au moins une journée pour faire les principales balades et/ou un tour de bateau sur le lac. Notre randonnée coup de coeur est celle de The Watchman qui permet de dominer le lac de toute sa splendeur. A effectuer en fin de journée pour voir le soleil tomber derrière le lac d’un bleu profond.

 

― Etape 7 : Lava Beds National Monument, l’oublié des parcs californiens

 

Après cette échappée belle en Oregon, nous avons repris la route plus au sud pour retourner en Californie et visiter une curiosité géologique : le monument national de Lava Beds. A première vue, le parc n’est pas très spectaculaire. Pourtant, il abrite sous terre des « lits de lave », des coulées de lave asséchées formant par endroits de véritables tunnels. Nous avions déjà entendu parler des tunnels de lave existants à Hawai mais nous ignorions qu’il y en avait aussi en Californie. C’est logique après tout, puisque l’est de la Californie est traversée par la chaine des Cascades, une chaine de montagnes et de volcans qui s’étend jusqu’à la limite de Vancouver.

Seule une poignée de ces tunnels de lave se visitent sur les 700 que compte le monument national de Lava Beds. Il faudra vous munir d’une lampe torche pour explorer la vingtaine de « grottes » ouvertes au public car aucune ou presque n’est éclairée. Nous vous conseillons de passer au Visitor Center dès votre arrivée dans le parc pour récupérer une carte des grottes classées par niveau de difficulté.

 

― Etape 8 : Le parc le plus volcanique de Californie, Lassen Volcanic National Park

 

Nous avons poursuivi la route toujours plus au sud en direction d’une autre pépite géologique de la Californie : le parc national de Lassen Volcanic. Avant de préparer notre road trip en Californie du nord, on pensait qu’on ne trouvait des paysages volcaniques qu’à Yellowstone et Hawai. Et bien nous en avons rencontré en Californie sur les terres d’un volcan entré en éruption en 1915 et qui détruisit tout sur son passage dans un rayon de 6 kilomètres. Le parc national de Lassen Volcanic est créé un an plus tard en raison de son activité géothermale et volcanique uniques. La zone la plus spectaculaire du parc est Bumpass Hell avec ses fumerolles, ses mares de boue chaude et de geysers qui rappelle forcément Yellowstone ou l’Islande. Mais Lassen est aussi un parc montagneux avec de nombreux chemins de randonnées, allant des simples balades aux marches longues de plusieurs heures.

 

― Etape 9 : Le Lake Tahoe, le plus beau lac de Californie

 

A mi-cheval entre la Californie et le Nevada, le lac Tahoe est une étape incontournable avant d’atteindre le parc national de Yosemite. Le lac Tahoe est un lac alpin situé à près de 1900 mètres d’altitude. C’est le plus grand lac de ce type en Amérique du nord et le second lac le plus profond des Etats-Unis après Crater Lake. A l’image de son cousin de l’Oregon, le lac Tahoe est réputé pour ses eaux cristallines mais ce sont surtout les différentes nuances de bleu qui nous ont surpris, allant du turquoise au bleu ciel. Les gradations du bleu et la transparence des eaux nous ont tout de suite évoqué les eaux émeraudes des Keys en Floride. Une balade dans le State Park d’Emerald Bay vous offrira un bon aperçu de toutes les teintes de ce superbe lac. Un tour de kayak ou de paddle peut être un autre bon moyen d’explorer le lac Tahoe. Si le temps vous manque, contentez-vous d’emprunter la route qui longe le lac et arrêtez-vous par exemple à Logan Shoals Vista Point pour admirer les teintes du lac.

 

― Etape 10 : Mono Lake, le lac le plus étrange de Californie

 

Le lac Mono se trouve à 2 heures au sud du lac Tahoe et la ville à laquelle il est accolé, Lee Vining, marque pour beaucoup de personnes arrivant par l’est, nous y compris, le dernier arrêt avant Yosemite. Le lac Mono mérite que l’on s’y arrête en raison de ses paysages uniques. Mono Lake est connu pour ses « tufas », des concrétions d’argile qui émergent du lac lorsque le niveau de l’eau est bas. Ce n’est que dans les années 80 que sont apparues les tufas aux yeux des visiteurs. Les tufas étaient auparavant complètement immergées dans les eaux de Mono Lake. L’explication réside dans le fait que la ville de Los Angeles a dévié les cours d’eau du lac pour son propre approvisionnement, faisant baisser le niveau du lac et révélant ainsi les tufas. Quasiment vidé de ses eaux, le niveau du lac était devenu préoccupant, mais depuis, les efforts entrepris par Los Angeles ont permis au lac de retrouver un niveau presque normal. Quoi qu’il en soit, le lac Mono est un incontournable d’un road trip en Californie. Si vous le pouvez, allez-y en fin de journée lorsque les couleurs flamboyantes du coucher de soleil se reflètent sur le lac.

 

― Etape 11 : Le parc national de Yosemite, le parc le plus visité de Californie

 

Yosemite… l’un des parcs nationaux américains les plus célèbres dont on a tous vu des photos au moins une fois et qu’on pense déjà connaitre sans même y avoir été. On a lu beaucoup de choses sur Yosemite avant d’y aller : pour certains c’est une pure merveille quand d’autres semblent déçus de leur visite. Alors verdict ? Nous avons été enchantés par Yosemite et ses paysages de montagne spectaculaires, dont le fameux Half Dome, cette falaise de granit haute de 415 mètres et très prisée des grimpeurs du monde entier. Pour admirer le Half Dome dans toute sa splendeur, il vous faudra soit obtenir un permis pour l’escalader (difficile à obtenir) soit faire comme nous et emprunter le trail de Glacier Point (20 minutes de marche) pour profiter d’un point de vue à couper de souffle embrasant l’ancienne vallée glacière.

Outre Glacier Point, Yosemite regorge de panoramas somptueux mais le parc nous a laissé un goût d’inachevé en raison de la foule et de la circulation parfois infernale, surtout du côté de Yosemite Valley, le point de passage obligé de tous les visiteurs du parc. La météo capricieuse ne nous a pas permis de faire les randonnées escomptées et nous a forcé à abréger notre séjour dans le parc car il était impensable de camper dans des conditions défavorables. Une chose est certaine : on s’est promis de revenir à Yosemite un jour afin d’y randonner et explorer le parc au maximum.

 

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Organiser son road trip en Californie du nord

 

Pour nous aider dans la préparation de notre road trip, nous avons naturellement cherché sur Internet des témoignages et des idées d’itinéraires sur le nord de la Californie mais n’en avons trouvé que très peu en français. Nous avons donc acheté plusieurs guides de voyage, un Lonely Planet couvrant toute la Californie (en français) et le Lonely Planet consacré au nord de la Californie, disponible uniquement en anglais. Nous avons évité le Routard à tout prix car il ne fait que lister les endroits les plus touristiques et les plus vus et revus des circuits traditionnels en omettant des pans entiers de Californie. Nous l’avons tout de même consulté en librairie et tout ce qui existe au dessus de San Francisco n’est pas traité… Nous nous nous sommes également procuré une carte routière en complément du GPS acheté avant notre départ.

 

Réserver son billet d’avion pour la Californie

 

En fonction de l’itinéraire que vous avez choisi, vous atterrirez à l’aéroport de San Francisco ou de Los Angeles. Les vols entre la France et la Californie sont plus fréquents et moins onéreux lorsque l’avion se pose à LAX, l’aéroport international de Los Angeles. Néanmoins, pour un road trip qui se concentre sur la partie nord de la Californie, atterrir à San Franciso est une meilleure idée. Sachez que le prix des billets d’avion pour San Francisco ou Los Angeles est de plus en plus abordable et démarre aux environs de 300€ l’aller-retour avec la compagnie Norwegian.

 

Où dormir lors d’un road trip en Californie du nord ?

 

Tout dépendra de votre budget et de vos attentes en matière de confort. Si le camping vous plait et que vous avez un petit budget, c’est assurément la meilleure option pour dormir pas cher en Californie. Nous avons personnellement opté pour le camping dans les parcs nationaux et les States Parks et les hébergements en dur dans les villes. Le prix d’une nuit en camping est plus élevé dans les States Parks (gérés par l’Etat de Californie) que dans les parcs nationaux (gérés au niveau national) et les tarifs augmentent d’année en année. Comptez 25-30$ par nuit quand le camping est équipé de douches et de prises électriques. Nous avons fait le choix de ne rien réserver à l’avance pour nous laisser pleine latitude lors du road trip. Ce n’est pas forcément un choix que nous recommandons, surtout si vous voyagez avec des enfants. Il peut arriver que les campings soient pleins, même en semaine, ou que les conditions pour camper ne soient pas réunies (températures trop basses comme à Crater Lake par exemple).

Nous avons donc du nous rabattre sur les motels en dernière minute et l’addition peut vite grimper. S’il y a encore 20 ans, dormir dans un motel correct en Californie ne coûtait pas grand chose, ce n’est généralement plus le cas à l’heure actuelle. Les prix moyens tournent autour de 70-80$ plus taxes. Le rapport qualité/prix de certains motels est plus que médiocre si on compare les motels aux hôtels européens. Ainsi, il nous est arrivé plusieurs fois d’avoir des mauvaises surprises lors de notre arrivée dans la chambre (propreté douteuse, voisins peu recommandables, vétusté des équipements…). Du coup, si nous repartons en road trip en Californie, nous réserverons à coup sûr nos logements via Booking en nous basant sur les notes des internautes.

 

Quel véhicule choisir pour son road trip en Californie du nord et à quel prix ?

 

Avant d’aborder les points techniques, il nous semble bon de rappeler une évidence : il est impensable de faire en road trip en Californie en transports en commun. Du coup, il vous faudra obligatoirement louer un véhicule. Pour ce faire, vous pouvez utiliser un comparateur en ligne pour trouver les meilleurs tarifs. L’option la plus simple est de récupérer le véhicule à l’aéroport et de le rendre avant votre vol retour. Cela vous évitera bien des tracasseries. Reste à savoir ce que vous préférez : louer une voiture ou un camping-car (ou camper van) ?

Nous avons fait le choix de louer une voiture car cela revient moins cher qu’un camping-car, même si cela implique de ne pas toujours savoir où l’on posera sa tente ou ses sacs le soir venu quand on n’a rien réservé à l’avance. En outre, les campings-car sont parfois interdits sur certaines routes des parcs nationaux, c’est par exemple le cas à Yosemite et la Glacier Point road. Les camper-vans, de taille plus petite sont admis partout mais le prix de la location est plutôt conséquent. Quel que soit le véhicule que vous choisirez, pensez à emporter un GPS avec vous pour éviter de devoir rajouter cette option facturée très chère par le loueur (minimum 10$ par jour).

 


Vous avez des questions concernant notre itinéraire en Californie du nord ? N’hésitez pas à nous les poser en commentaires 🙂

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